Aidez
nous à sauver la forêt d’Ankazomivady ( près de Ambositra) et ses lémuriens de
la destruction massive pour le charbon de bois et le bois carré.
Communes concernées : Ambalamanakana,
Andoharihana, Ambafitorahana
La protection d’une forêt
primaire naturelle à Madagascar, sa faune et sa flore s’inscrit dans une
politique de longue durée.
Après avoir conscientisé
la population environnante pour lui faire comprendre l’impact sur
l’environnement et sur leur vie qu’aura la disparition totale de la forêt, il
faut apporter des alternatives à la
déforestation.
Il faut dynamiser
l’agriculture et l’orienter vers l’agroécologie, développer l’éco-tourisme,
l’artisanat, la pisciculture, l’apiculture et
l’arboriculture afin de sortir les gens de la misère qui est la première
cause de la déforestation massive. Il faut protéger la forêt des exploitants
illicites en créant une forme de gardiennage. L’association villageoise a
besoin de soutien pour qu’elle puisse user de sa prérogative et ainsi empêcher
les braconniers de continuer à sévir.
Projets :
-Agriculture :
Il est nécessaire de
continuer les formations en agriculture biologique voire biodynamique, de
continuer l’apprentissage aux cultures associées, à la culture potagère, au
compostage et à la production de semences à pollinisation libre.
L’agriculture biodynamique
et le compostage permettent un meilleur rendement des terres cultivées et
évitent la pratique usuelle de cultiver de nouvelles parcelles en forêt défrichée.
La culture potagère apporte de nouveaux bénéfices aux petits paysans et lui
permettent d’avoir une nourriture plus variée et plus saine.
La création de jardins modèles
d’apprentissage permettra une pérennisation des formations et la création de
jardins privés.
Grâce à la production de
semences et à son apprentissage la population aura accès à des semences
gratuites et ne sera plus tributaire de semences de mauvaises qualité ou non
reproductibles.
-Eco-tourisme :
D’une part il y une
partie de forêt détruite par le feu qui est en cours de replantation par des
touristes et d’autre part il y a la forêt en grande partie préservée qui est
sillonnée par des pistes permettant de voir la faune (lémuriens) et la flore.
Il faut continuer à
former les guides et pisteurs qui vont pouvoir s’occuper des visiteurs envoyés
par les agences que nous avons contactées.
Les pistes crées doivent
être entretenues et il faut encore en créer des nouvelles.
Le local permettant l’accueil
des touristes devrais pouvoir être financé par des aides extérieures et des
paillotes devraient être aménagées sur le terrain avoisinant. Un panneau
solaire serait très utile pour la sécurité des gardiens car l’endroit se situe
très retiré des villages.
Un inventaire actuel
approfondit de la faune et de la flore est nécessaire. Il faut y inviter des
spécialistes et faire également un inventaire des plantes médicinales et des
utilisations et pratiques ancestrales.
Il faut constituer une
bibliothèque pour la formation des guides et leur donner l’accès à internet ainsi qu’aux deux communes
avoisinantes.
La pépinière crée
nécessite des semences d’arbres et des pots pour une gestion plus économique
des plantations. Il faut créer d’autres pépinières proches des lieus de
plantations.
-L’artisanat :
La formation
d’association de femmes est en cours. Elles sont en train de se créer et ont
besoin d’un soutien financier pour l’acquisition de matériel leur permettant de
faire de l’artisanat. Il est projeté de pouvoir exposer dans le local servant
d’accueil aux touristes et également d’y travailler. Un bon éclairage par
panneau solaire leur serait bénéfique pour leur création de broderies et le
travail du raphia.
-L’apiculture :
Pour une bonne apiculture
il faut un bon apport en pollen et un environnement sain. Lorsque la population
aura compris cela il y aura moins de pratique d’écobuage (tavy) ce qui est très
souvent la source de destruction des forêts à cause des feux mal contrôlés.
L’apiculture pourra apporter un complément alimentaire important sans oublier
les bienfaits de l’api-thérapie qui leur sera enseignée en parallèle.
Une aide à l’accès à du
matériel moderne sera nécessaire.
-L’arboriculture :
Pour sauvegarder la forêt il faut d’une part complètement préserver de la coupe la partie de forêt
encore existante et ce pendant de nombreuses années car déjà surexploitée et
d’autre part reconstruire celle détruite par le feu et également créer des
zones extérieures de sylviculture.
La partie détruite par le
feu et la coupe sauvage est régulièrement replantée par le passage des
touristes ce qui amène ainsi des revenus à la population pour la préparation du
terrain, des plants et de l’arrosage.
Il s’agit aussi de reboiser
les zones où la forêt a disparu depuis longtemps pour faire de la sylviculture
avec des essences locales et ainsi produire du bois dans le futur qui servira à
la menuiserie à la production de charbon de bois à produire des huiles essentielles (eucalyptus
citriodora) et obtenir des compléments nutritionnel (Moringa) .
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