lundi 18 août 2014


Aidez nous à sauver la forêt d’Ankazomivady ( près de Ambositra) et ses lémuriens de la destruction massive pour le charbon de bois et le bois carré.

Communes  concernées : Ambalamanakana, Andoharihana, Ambafitorahana

 

La protection d’une forêt primaire naturelle à Madagascar, sa faune et sa flore s’inscrit dans une politique de longue durée.

Après avoir conscientisé la population environnante pour lui faire comprendre l’impact sur l’environnement et sur leur vie qu’aura la disparition totale de la forêt, il faut  apporter des alternatives à la déforestation.

Il faut dynamiser l’agriculture et l’orienter vers l’agroécologie, développer l’éco-tourisme, l’artisanat, la pisciculture, l’apiculture et  l’arboriculture afin de sortir les gens de la misère qui est la première cause de la déforestation massive. Il faut protéger la forêt des exploitants illicites en créant une forme de gardiennage. L’association villageoise a besoin de soutien pour qu’elle puisse user de sa prérogative et ainsi empêcher les braconniers de continuer à sévir.

 

Projets :

 

-Agriculture :

Il est nécessaire de continuer les formations en agriculture biologique voire biodynamique, de continuer l’apprentissage aux cultures associées, à la culture potagère, au compostage et à la production de semences à pollinisation libre.

L’agriculture biodynamique et le compostage permettent un meilleur rendement des terres cultivées et évitent la pratique usuelle de cultiver de nouvelles parcelles en forêt défrichée. La culture potagère apporte de nouveaux bénéfices aux petits paysans et lui permettent d’avoir une nourriture plus variée et plus saine.

La création de jardins modèles d’apprentissage permettra une pérennisation des formations et la création de jardins privés.

Grâce à la production de semences et à son apprentissage la population aura accès à des semences gratuites et ne sera plus tributaire de semences de mauvaises qualité ou non reproductibles.

-Eco-tourisme :

D’une part il y une partie de forêt détruite par le feu qui est en cours de replantation par des touristes et d’autre part il y a la forêt en grande partie préservée qui est sillonnée par des pistes permettant de voir la faune (lémuriens) et la flore.

Il faut continuer à former les guides et pisteurs qui vont pouvoir s’occuper des visiteurs envoyés par les agences que nous avons contactées.

Les pistes crées doivent être entretenues et il faut encore en créer des nouvelles.

Le local permettant l’accueil des touristes devrais pouvoir être financé par des aides extérieures et des paillotes devraient être aménagées sur le terrain avoisinant. Un panneau solaire serait très utile pour la sécurité des gardiens car l’endroit se situe très retiré des villages.

Un inventaire actuel approfondit de la faune et de la flore est nécessaire. Il faut y inviter des spécialistes et faire également un inventaire des plantes médicinales et des utilisations et pratiques ancestrales.

Il faut constituer une bibliothèque pour la formation des guides et leur donner  l’accès à internet ainsi qu’aux deux communes avoisinantes.

La pépinière crée nécessite des semences d’arbres et des pots pour une gestion plus économique des plantations. Il faut créer d’autres pépinières proches des lieus de plantations.

 -L’artisanat :

La formation d’association de femmes est en cours. Elles sont en train de se créer et ont besoin d’un soutien financier pour l’acquisition de matériel leur permettant de faire de l’artisanat. Il est projeté de pouvoir exposer dans le local servant d’accueil aux touristes et également d’y travailler. Un bon éclairage par panneau solaire leur serait bénéfique pour leur création de broderies et le travail du raphia.

-L’apiculture :

Pour une bonne apiculture il faut un bon apport en pollen et un environnement sain. Lorsque la population aura compris cela il y aura moins de pratique d’écobuage (tavy) ce qui est très souvent la source de destruction des forêts à cause des feux mal contrôlés. L’apiculture pourra apporter un complément alimentaire important sans oublier les bienfaits de l’api-thérapie qui leur sera enseignée en parallèle. 

Une aide à l’accès à du matériel moderne sera nécessaire.

 

-L’arboriculture :

Pour sauvegarder la forêt  il faut d’une part complètement  préserver de la coupe la partie de forêt encore existante et ce pendant de nombreuses années car déjà surexploitée et d’autre part reconstruire celle détruite par le feu et également créer des zones extérieures de sylviculture. 

La partie détruite par le feu et la coupe sauvage est régulièrement replantée par le passage des touristes ce qui amène ainsi des revenus à la population pour la préparation du terrain, des plants et de l’arrosage.

Il s’agit aussi de reboiser les zones où la forêt a disparu depuis longtemps pour faire de la sylviculture avec des essences locales et ainsi produire du bois dans le futur qui servira à la menuiserie à la production de charbon de bois à  produire des huiles essentielles (eucalyptus citriodora) et obtenir des compléments nutritionnel (Moringa) .